Si elles sont sur Instagram (Facebook / Twitter..) c’est bien que leur auteur voulaient les rendre populaires, non ?
Donc, on leur rend service en leur donnant plus d’audience, non ?
Et puis, le photographe/artiste/cuisinier sera forcément flatté d’apparaitre sur mon blog/site/plaquette commerciale, non ?
Et bien… non. En fait.
Décrypter les CGU d’Instagram
Je pourrais vous donner une citation des conditions générale d’utilisation d’Instagram, mais ce n’est pas très récréatif comme lecture (si vous y tenez, vous pouvez les consulter ici : CGU d’Instagram).
Mais ce qui est intéressant, c’est qu’Instagram ne s’exprime pas sur le comportement à adopter entre utilisateurs. Ce n’est pas son problème, à partir du moment où vous n’êtes pas tout nus ou en train de faire l’apologie de l’auto-mutilation (termes piochés dans les CGU précédemment citées, on peut y lire une longue liste de ce qui est approprié ou pas).
Les règles du droit d’auteur
Alors qu’est-ce qu’on fait pour être dans les clous ?
- Demander l’autorisation à l’auteur avant d’utiliser une photo
- N’utiliser que les photos autorisant explicitement l’usage (typiquement les licences Créatives Common sont faites pour ça).
- Dans tous les cas, citer la source : avec ou sans autorisation, il s’agit de respecter le droit moral.